Traitement par omalizumab
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dernière mise à jour le 21/02/2024
En adjonction d’anti-H1, l’omalizumab est plus efficace qu’un placebo chez les patients adultes atteints d’UCS ayant une réponse insuffisante aux anti-H1 à doses variables.
La dose d’AMM d’omalizumab est de 300 mg/4 semaines.
Les effets indésirables les plus fréquents, rapportés dans les essais, sont :
- les infections respiratoires,
- les céphalées,
- et les diarrhées.
Il n’y a pas de données de suivi à long terme pour l’efficacité.
Concernant la tolérance, il n’y a pas de données à long terme dans l’UCS, mais des données à plus forte posologie sont disponibles dans la population asthmatique.
Le GT considère qu’en l’absence de données comparatives entre omalizumab et ciclosporine, les deux peuvent être prescrits dans le traitement de l’UCS réfractaire, en adjonction des anti-H1.
La majorité des experts privilégient l’omalizumab sur la ciclosporine, en association à une quadruple dose d’anti-H1, pour traiter les UCS résistant aux anti-H1 seuls.
Il n’y a pas de données dans la littérature permettant de définir le délai entre l’échec des anti-H1 et l’initiation de l’omalizumab.
Ce délai varie, selon les experts, entre 1 mois et 6 mois.
Omalizumab et interactions médicamenteuses
Il n’existe pas d’interactions médicamenteuses, en dehors d’une réduction de l’efficacité des anti-helminthes.
Omalizumab, grossesse et allaitement
L’omalizumab doit être évité pendant la grossesse, et sa longue demi-vie d’élimination (26 jours) conduit à recommander de le stopper avant la conception.
En l’absence de données sur les risques liés à l’allaitement, nous ne pouvons ni recommander ni contre-indiquer l’omalizumab à ce jour.
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