Urticaire au froid uniquement à la baignade / sortie de douche
Retour à l’arbre
Imprimer
dernière mise à jour le 26/09/2024
Présentation
Vous recevez en consultation Mme C, 34 ans, sans antécédent personnel ou familial particulier. Elle rapporte, lors de chaque baignade en milieu naturel (mer, rivière, lac…), des plaques érythémateuses prurigineuses du corps après 10 – 15 minutes de baignade. Le plus souvent, les plaques apparaissent à la sortie de l’eau, au début du réchauffement. Les lésions disparaissent en 30 à 60 minutes après réchauffement. Elle ne prend aucun traitement.
Le test au glaçon réalisé est positif à 10 minutes.
Quels sont les critères de sévérité que vous recherchez ?
Voir la proposition
×
L’urticaire au froid est une des rare forme d’urticaire pouvant mettre en jeu le pronostic vital, dans la grande majorité des cas, suite à une baignade en extérieur (l’immersion dans l’eau est responsable de 77.6 % des réactions de type III).
En effet, certains patients peuvent présenter, des signes de réactions systémiques au froid (pâleur, tachycardie, hypotension, …) pouvant aller jusqu’au choc « anaphylactique » lié à une vasoplégie profonde.
L’interrogatoire devra préciser les points suivants qui sont les principaux critères de sévérité de l’urticaire au froid :
- Antécédent de signe d’anaphylaxie sévère à la baignade (malaise, hypotension, …)
- Antécédent d’angiœdème oropharyngés, laryngés après ingestion d’aliments froids
- Antécédent d’angiœdème asphyxiant
La patiente n’a jamais présenté aucun de ces signes.
Quel traitement proposez-vous ?
Voir la proposition
×
Proposition
Compte tenu du caractère relativement ponctuel des crises d’urticaires au froid, survenant uniquement en cas de baignade lors des vacances, il n’y a pas d’indication à débuter un traitement de fond par anti histaminiques.
Vous pouvez éventuellement lui proposer un traitement par anti histaminique en préventif, 1 à 2 comprimés à prendre la veille et le jour de la baignade.
Éducation thérapeutique de la patiente
Compte tenu de l’absence de critère de sévérité, il n’y a pas d’indication à prescrire une seringue auto injectable d’adrénaline.
➜ Prochain cas