Recommandations hidradénite suppurée
Actualisation Aug 19
Responsabilité
Les informations fournies par ce site internet proviennent de sources réputées fiables. Cependant, la Société Française de Dermatologie recommande à l'utilisateur de s'assurer de la validité des ces informations. En effet, certaines peuvent s'avérer erronées ou faire l'objet de fautes de frappe ou d’erreur d’affichage.
L'utilisation de ces données se fait sous la responsabilité seule de l'utilisateur. La Société Française de Dermatologie ne pourra pas être mis en cause pour une mauvaise interprétation des données fournies par le site, ou en cas d'information erronées. Cet arbre décisionnel et tous les contenus de ce site ont été élaborés dans le cadre des données actualisés de la science selon la méthodologie de la HAS, des avis d'experts et relecteurs des différents documents et dans le cadre du système de soins français.
Le traitement chirurgical s’envisage systématiquement dans le cadre d’une coopération médico-chirurgicale.
Le choix du traitement chirurgical est fonction de la présentation clinique, en urgence devant un abcès, ou programmée dans les autres cas.
Devant un nodule abcédé, fluctuant : incision-drainage ou deroofing au punch indiqués en urgence permet un soulagement immédiat des douleurs. Elle ne constitue pas un traitement définitif et les récidives sont très fréquentes.
Devant un nodule froid persistant de Hurley Ⅰ ou des tractus sinueux (tunnels, fistules) de Hurley Ⅱ, on peut pratiquer :
soit une exérèse complète limitée à la lésion, avec ou sans suture directe. Les taux de récidive varient entre 40 et 70 % ;
éxérèse tangetielle
soit une marsupialisation (« deroofing ») avec une ablation du toit de ces lésions : elle permet une économie de peau saine ; la réparation est ici faite par une cicatrisation dirigée. Les récidives sont selon les études de 20 à 50 %.
deroofing
Ces exérèses sont pratiquées le plus souvent sous anesthésie locale, au besoin tumescente, et sont donc accessibles à des dermatologues experts en chirurgie dermatologique.
Devant un plastron cicatriciel ou des cordons de Hurley Ⅱ et surtout Ⅲ, une exérèse large est proposée sous anesthésie générale : une marge de sécurité de peau saine latérale (1 à 3 cm) et profonde est recommandée. Il ne faut pas réduire la perte de substance pour faciliter la reconstruction.
éxérèse large
La suture directe est généralement impossible et la fermeture se fait par cicatrisation dirigée, greffe de peau mince ou lambeau. Cette exérèse large donne les meilleurs résultats thérapeutistes avec le taux le plus bas de récidive sur la zone traitée (0 à 15%). Elle implique des soins locaux post opératoires prolongés. À long terme il existe un risque de cicatrices rétractiles (notamment brides axillaires, béance vulvaire, sténose ou incontinence anale) qu’il faut prévenir par des postures et de la kinésithérapie.
En vidéo
Marsupialization (deroofing) fistules axillaires
Source : Dr O. Cogrel, Service de Dermatologie du CHU de Bordeaux
Marsupialization (deroofing) fistules vulvaires
Source : Dr O. Cogrel, Service de Dermatologie du CHU de Bordeaux
Marsupialization (deroofing) laser CO₂
Source : Dr O. Cogrel, Service de Dermatologie du CHU de Bordeaux
Excision large greffe de peau mince
Source : Dr O. Cogrel, Service de Dermatologie du CHU de Bordeaux
Résultat
Cet article vous-a-t-il été utile ?
Votre avis compte !
Cet avis ne sera pas diffusé sur ce site, mais uniquement transmis à la direction de publication. Votre email ne sera utilisé que pour vous répondre uniquement si nous le jugeons nécessaire. Aucune réponse ne sera envoyée à toute demande d’avis médical via ce formulaire.