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Retentissement psychologique

Retour à l’arbre Imprimer dernière mise à jour le 12/02/2020

C’est en effet une pathologie chronique impactant fortement la relation à l’autre, l’image corporelle et qui affecte les organes des sens que sont le toucher, l’odorat, la vue.

Sur le plan physique :
douleur, odeurs et écoulements

La douleur est dans la plupart des cas désignée par les patients comme une cause responsable de beaucoup de leurs difficultés. Selon leurs dires, la douleur est à l’origine de leur irritabilité, de leur colère, de leur agressivité et donc de leur isolement et repli sur soi.

Cette douleur invalidante entraine aussi des difficultés au travail, les positions et mouvements de la vie quotidienne sont douloureux et l’évitement du contact physique avec les autres, les proches sera courant en réaction. L’odeur est un élément souvent cité aussi comme contribuant à la mise à distance des autres ayant un impact direct sur la relation : se sentir, avoir l’impression de sentir mauvais… ces odeurs et écoulements provoquent des sentiments de gène, de honte et la crainte du rejet et donc renforcent les comportements d’isolement.

Par ailleurs, la douleur joue un rôle dans l’absence ou l’arrêt des activités sportives. Cette inactivité physique peut avoir parfois comme conséquence une prise de poids souvent évoquée par les patients (ce qui a un impact sur l’estime de soi et sur l’image corporelle).

La chirurgie est bien souvent mutilante et entraine, par les traces et cicatrices qu’elle laisse sur la peau, une répercussion sur l’image corporelle.

Un sentiment d’impuissance relaté par les patients est souvent mls en avant dans leur discours. Ces derniers parlent de maladie « incontrôlable » avec ses poussées et un sentiment de « ne plus comprendre » leur corps.

Dans le champ relationnel, social et affectif

Cette maladie entraine, dans certains cas, une pauvreté de la vie relationnelle, sociale et amicale, une absence ou un renoncement à avoir des relations amoureuses.

Cet éloignement relationnel s’exprime par une mise à distance émotionnelle des affects, par l’évitement du contact aux autres, par le camouflage des lésions à ses proches, par la gène dans l’établissement d’une relation et par le retrait des investissements dans les liens amicaux ou sociaux.

Auprès des conjoints sur les plans affectifs et sexuels, les conséquences de ne pas pouvoir être touché physiquement à cause des douleurs peuvent créer des difficultés (crainte d’être pris dans les bras, des étreintes, d’être bousculé…). Le sentiment de honte de son corps, de l’aspect physique, des odeurs et écoulements est également souvent évoqué comme provoquant une appréhension des rapports sexuels et une perte d’intérêt pour la sexualité.

Tous ces éléments provoquent un repli sur soi, un sentiment de décalage, de ne pas être compris avec un risque de rupture du lien social.

Sur le plan moral

Cette maladie a un impact important sur l’état moral des patients.

En effet, sur le plan psychopathologique, certains présentent une tristesse de l’humeur avec un risque de survenue d’une dépression associée parfois à des idéations suicidaires.

La douleur chronique durable, la perte d’un emploi, l’isolement sont des éléments indicateurs de risque d’effondrement à surveiller.

L’estime de soi peut être fortement impactée et diminuée avec une dévalorisation de soi, l’impression de décevoir son entourage majorant le risque de dépression.

La perte de plaisir et d’intérêt aux choses peut également être présent dans le discours des patients.

Le champ professionnel

Sur le plan de la vie professionnelle, l’impact de cette pathologie est très important.

S’il y a arrêt de la vie professionnelle, cela peut être un indicateur de gravité et du risque d’isolement et d’effondrement sur le plan moral.

Par ailleurs, les nombreux arrêts de travail liés aux poussées, aux douleurs… entrainent parfois un constat et un sentiment d’échec qu’expriment les patients.

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