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Traitement par immunosuppresseurs

Retour à l’arbre Imprimer dernière mise à jour le 18/09/2020

Dans les situations d’UCS réfractaire aux anti-H1

La ciclosporine est l’immunosuppresseur le plus utilisé après échec d’une mono- ou bi-dose. La dose de ciclosporine était de 4 ou 5 mg/kg/jour en initiation, suivie d’une décroissance progressive rapide par paliers de 15 jours. La période d’étude maximale était de 6 mois. La ciclosporine était prescrite en adjonction d’un anti-H1 à dose conventionnelle ou à double dose. Les effets secondaires étaient fréquents (paresthésie, céphalées, troubles digestifs, hypertrichose, hypertension artérielle).

Le GT considère que la ciclosporine peut être utilisée dans le traitement de l’UCS réfractaire en adjonction aux anti-H1.

Le méthotrexate à la dose de 15 mg/semaine n’a pas montré de supériorité en adjonction à un anti-H1 (à doses variables) par rapport au placebo. Il ne peut être recommandé.

La plupart des experts utilisent la ciclosporine dans l’UCS de l’adulte et de l’enfant à partir de 12 ans, en cas de contre-indication ou en cas d’échec à l’omalizumab, en adjonction de 4 doses d’anti-H1.

Aucune étude n’a porté sur l’utilisation d’autres immunosuppresseurs dans l’UCS : le GT ne les recommande donc pas.


Ciclosporine et grossesse ou allaitement

Il semble exister un risque accru d’infections materno-fœtales. Des cas isolés de thrombopénie, de neutropénie et de lymphopénie néonatale sont rapportés, pouvant justifier une NFS dans les 1ers jours de vie chez le nouveau-né.

L’allaitement peut être autorisé chez un nouveau-né à terme et bien portant si la posologie maternelle est faible. Dans les autres situations, la décision doit se faire au cas par cas.


Ciclosporine et interaction médicamenteuse

La prudence est requise en cas d'utilisation de la ciclosporine avec d'autres médicaments néphrotoxiques.

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traitement par omalizumab

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